• Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
  • Monsieur le Premier Ministre, Chef du
    Gouvernement ;
  • Monsieur le Président du Conseil
    Constitutionnel ;
  • Monsieur le Premier Président de la Cour
    Suprême et Monsieur le Procureur Général près
    ladite Cour ;
  • Monsieur le Ministre délégué à la Présidence
    chargé des Relations avec les Assemblées ;
  • Mesdames et Messieurs les Membres du
    Gouvernement ;
  • Mesdames et Messieurs les Chefs des Missions
  • diplomatiques et Représentants des
  • Organisations Internationales ;
  • Mesdames et Messieurs les membres du Parlement ;
  • Distingués Invités ;
  • Mesdames, Messieurs ;

Je vous remercie de votre présence à cette cérémonie qui marque la clôture de la première session ordinaire du Sénat au titre de l’année législative 2025. Avant toute chose, je voudrais saluer la mémoire des douze (12) soldats tombés sur le champ de bataille lors de l’attaque terroriste perpétrée il y a quelques jours contre un poste avancé de la Force multinationale mixte de la Commission du bassin du Lac Tchad, dans la localité nigériane de Wulgo.

À cet effet, je vous prie de vous lever pour observer une minute de silence.

(Minute de silence)

Je vous remercie.

  • Mesdames et Messieurs ;
  • Chers Collègues Sénateurs ;

En saluant la bravoure et la vaillance de nos forces de défense et de sécurité, je voudrais rappeler que ce triste évènement, ainsi que toutes les autres attaques de même nature, loin de nous décourager, doivent au contraire renforcer notre détermination à lutter tous ensemble pour la préservation de la paix dans notre pays et celle de son intégrité territoriale.

A mes collègues Sénateurs et à tous les acteurs politiques ici présents, je rappelle la grande responsabilité qui nous incombe face à toutes les formes que peuvent revêtir la violence et la haine.

Le contexte politique particulier que nous vivons actuellement appelle à l’union de tous ceux qui rejettent le chaos. Au-delà de nos sensibilités différentes, notre obligation commune est de garantir la stabilité de nos institutions. Cette stabilité est le fondement sur lequel reposent la confiance, la force et les moyens nécessaires pour construire et développer notre pays.

Loin de tous les extrêmes, nous devons apporter tout notre soutien au Président de la République dans toutes les entreprises visant à trouver des réponses aux attentes des Camerounais en termes de bien-être et de justice sociale.

Notre chemin d’action doit être celui de l’unité et de la stabilité, celui du bon sens et du compromis, pour que, à tous les niveaux, nous puissions rassembler tous les Camerounais qui veulent vivre ensemble dans la paix.

Guidé par cette recherche du bien-être de tous, le Président de la République a déposé sur le Bureau du Parlement des textes qui confirment son choix pour le renforcement du multilatéralisme pour un Cameroun toujours plus ouvert au monde.

Avec la ratification des Accords de suppression réciproque de l’obligation de visa pour les détenteurs de certains passeports, et ceux tendant à éviter la double imposition, nous attendons un accroissement remarquable du volume des échanges commerciaux avec nos partenaires économiques, anciens ou nouveaux, et, au final, une stimulation de notre croissance économique.

Dans cette politique d’ouverture, au-delà de la diversification des partenaires, la croissance de l’économie nationale et l’amélioration des conditions de vie des populations sont tributaires de plusieurs autres facteurs.

La ratification de l’accord-cadre de coopération avec le Nigéria relatif à la conservation des écosystèmes transfrontaliers et à la gestion durable des ressources forestières et fauniques, ainsi que l’adoption du projet de loi régissant la biosécurité au Cameroun, s’inscrivent dans cette logique. J’invite le Gouvernement à redoubler d’efforts dans sa quête permanente de l’amélioration des conditions de vie de nos populations.

  • Mesdames et Messieurs ;
  • Chers Collègues Sénateurs ;

La participation active d’une délégation de la Chambre Haute aux travaux de la 150e Assemblée de l’Union interparlementaire à Tachkent (Ouzbékistan) témoigne de notre soutien actif au multilatéralisme porté par le Président de la République, Son Excellence Paul Biya.

Face toutefois aux menaces qui pèsent sur le multilatéralisme et la globalisation, le Sénat interpelle le Gouvernement afin que la dégradation du climat international n’entraîne pas la marginalisation de notre pays ni n’affecte durablement les conditions de vie des Camerounais.

J’en appelle à nos compatriotes pour qu’ils restent résilients et unis afin que notre pays continue d’avancer dans un environnement de plus en plus troublé et incertain.

  • Distingués Invités ;
  • Chers Collègues Sénateurs ;

En cette année électorale, l’obligation politique de protéger les populations commande la plus grande vigilance de notre part.

Vigilance face à ceux qui piétinent les valeurs de paix, de tolérance et de respect de la diversité.
Vigilance face aux pyromanes qui veulent entretenir le feu de la discorde.

Je rappelle que le Cameroun est un État laïc dont l’ordre politique repose sur la souveraineté du peuple camerounais.

Tout en me réjouissant de constater que de nombreuses âmes de bonne volonté s’intéressent à notre pays, je rappelle à ceux qui font mine de l’oublier que le Cameroun est un Etat laïc dans lequel l’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple camerounais qui détient seul, le droit de choisir son avenir.

Je me réjouis des appels à la paix entendus dans les prières de la fête de fin de ramadan et du carême.

Nous devons rejeter les discours de haine et de division pour privilégier la tolérance et le vivre-ensemble.

Parce que la stabilité est le socle du progrès, nous devons tous œuvrer à la défense des institutions républicaines. C’est cette exhortation à la paix que je vous demande de transmettre à vos populations.

Restons unis, au-delà des postures, pour bâtir l’avenir du Cameroun dans la paix et la sérénité.

Je déclare clos les travaux de la première Session Ordinaire du Sénat au titre de l’année législative 2025.

Vive le Sénat ! Vive le Président de la République ! Vive le Cameroun !

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